Dans le cadre de leurs politiques de transition énergétique pour diminuer l’émission de gaz à effet de serre dont l’effet est maintenant prouvé sur le réchauffement global de notre planète, l’Europe comme le Japon se tournent vers le développement d’énergies marines renouvelables. Parmi celles-ci, le développement de parcs éoliens marins dans les zones côtières est un mode de production retenu ainsi que l’implantation d’hydroliennes dans des endroits à fort courant (comme le Raz Blanchard en Manche). Ce développement se fait dans un contexte d’artificialisation très forte de ces écosystèmes qui sont bien souvent les lieux d’activités traditionnelles comme la pêche et l’ostréiculture à qui les pouvoirs publics demandent des efforts conséquents pour assurer leur durabilité et minimiser leurs impacts écologiques (voir thème 1). D’où le problème de la cohabitation entre activités traditionnelles et émergentes, ainsi que l’impact de ces nouvelles formes de production énergétique sur des écosystèmes déjà fortement impactés par de nombreux usages.
Mots clés : Energies marines renouvelables, effets et impacts sur les socio-écosystèmes, conflits d’usages et d’espaces entre développement de parcs éoliens marins et activités traditionnelles, complémentarités et associations entre ces modes de productions.